INDICATIONS
L'ostéopathie pour le nourrisson.retour
Pour le nourrisson, la naissance est une expérience puissante et modelante. Les forces rencontrées par le bébé et la mère sont intenses. La façon dont tous les deux interagissent avec ces forces établit de nombreux facteurs susceptibles d’influencer l’organisme de l’enfant. Ces contraintes peuvent rester inscrites dans les tissus de l'enfant sous forme de tensions pouvant par la suite lui occasionner des symptômes divers.

L’ostéopathie présente un intérêt tout particulier dans le traitement des troubles du nourrisson. Pour l’ostéopathe, les informations relatives au déroulement de la grossesse, à l’accouchement et à la période périnatale sont essentielles. Les désordres liés à ces différentes étapes ne doivent pas s’inscrire de façon durable dans le temps, c’est pourquoi il semble nécessaire d’adopter une attitude préventive et thérapeutique auprès des nouveau-nés. Après la naissance*, il est donc conseillé d'amener votre enfant chez l'ostéopathe afin de faire une séance de contrôle, un bilan. Avec douceur et précision, l’examen ostéopathique permet de vérifier l’équilibre entre les systèmes osseux, organiques et musculaires de l’enfant et de les réajuster avant l’apparition de symptômes ou de maladies.

Quand consulter un ostéopathe ?

Si le bébé est né :

- lors d’un accouchement difficile, une extraction instrumentale (forceps, ventouse, spatules), une césarienne (programmée ou non).
- avec le cordon ombilical enroulé autour du cou du bébé.
- avec le crâne déformé par l’utilisation de forceps ou de spatules.

Et si le bébé :

- a été saisi par les pieds et suspendu la tête en bas (élongation rapide qui a des incidences sur le rachis).
- régurgite, dort peu ou pleure en permanence.
- présente une respiration bruyante ou des difficultés à s’alimenter.
- se cambre en arrière durant la tétée.
- se tient en « virgule » et tourne la tête plus facilement d’un côté.
- présente un méplat à l’arrière de la tête.
- a des coliques, des signes de nervosité, d’hypertonicité ou d’apathie.
- est constipé.
- présente une obstruction partielle du canal lacrymal.
- est sujet à des otites, des rhinites ou des bronchiolites à répétition, des signes de torticolis congénital, un strabisme, etc.

Pensez à apporter le carnet de santé de votre enfant.

* Depuis le décret du 25 mars 2007, la pratique ostéopathique chez le nourrisson de moins de 6 mois est soumise à un certificat de non contre-indication à l’ostéopathie rédigé par le pédiatre ou le médecin traitant. Confier sa santé à un ostéopathe ne dispense pas d’examens médicaux conventionnels.
L'ostéopathie pour l'enfant.retour
L’enfance constitue la période où les structures du futur adulte s’élaborent. Chaque activité (commencer à marcher, jouer, faire de la danse, du sport, de la gymnastique, supporter le poids de cartables souvent surchargés, étudier) génère des troubles de la statique.

L’ostéopathie, de l’âge des premiers pas à celui de la scolarité, contribue largement au développement harmonieux de tout être humain. Un diagnostic ostéopathique spécifique et des gestes correcteurs simples sont indispensables à une meilleure adaptation du corps. Des consultations précoces et régulières avec un ostéopathe apportent une aide certaine à chaque étape de la croissance.

Quand consulter un ostéopathe ?

L’enfant peut consulter dans un but préventif :

- pour faire un bilan ostéopathique annuel.
- à chaque rentrée scolaire.
- dès les premiers pas.
- avant le démarrage d’une activité sportive.

Mais également à titre curatif :

- après la succion du pouce.
- après des entorses, des déchirures ligamentaires, des interventions chirurgicales, des chutes sans lésions visibles sur une radiologie, pour des séquelles de fractures.
- pour des troubles du développement psychomoteur.
- en cas de scoliose, lordose ou cyphose détectée à la visite médicale scolaire.
- pour des troubles d’audition ou de vision.
- en cas de mauvais positionnements du corps, de douleurs de croissance.
- pour des difficultés de concentration à l’école.
- en cas d’hyperactivité.
- lors d’un essoufflement à l’effort.
- lors du port d’appareil dentaire.
- pour un accompagnement en orthodontie.
- lors d’affections O.R.L. (otites à répétition, sinusites).
- en cas de retard scolaire.
- lors de maux de tête réguliers.
- pour des douleurs de dos.

Pensez à apporter le carnet de santé de votre enfant.

Confier sa santé à un ostéopathe ne dispense pas d’examens médicaux conventionnels.
L'ostéopathie pour l'adolescent.retour
L'adolescence est une période de transition entre l’enfance et l’âge adulte où le corps subit de nombreuses transformations. C’est une étape à surveiller tout particulièrement par les parents et l’ostéopathe.

L'ostéopathie va accompagner l'adolescent dans sa croissance pour éviter que des tensions s'installent suite à des contraintes extérieures. Les mauvaises postures (port du cartable, position au bureau, etc.), les multiples chutes, le sport intensif, la nécessité d'appareillage dentaire, le port de semelles orthopédiques sont de nombreuses causes pouvant entrainer des déséquilibres dans la croissance.

Quand consulter un ostéopathe ?

L’adolescent peut consulter dans un but préventif :

- pour faire un bilan ostéopathique annuel.
- avant le démarrage d’une activité sportive.
- lors d’une activité sportive accrue.

Mais également à titre curatif :

- lors d’accidents liés à la vie quotidienne (chute, accidents de voiture, de scooter).
- après des entorses, des déchirures ligamentaires, des interventions chirurgicales, des chutes sans lésions visibles sur une radiologie, pour des séquelles de fractures.
- pour des douleurs de dos.
- lors du port de semelles orthopédiques.
- lors du port d’appareil dentaire.
- pour un accompagnement en orthodontie.
- en cas de troubles de la sphère digestive.
- lors de douleurs menstruelles.
- lors d’affections O.R.L. (otites à répétition, sinusites).
- lors de troubles de la concentration, de troubles du sommeil
- lors de maux de tête réguliers.

Confier sa santé à un ostéopathe ne dispense pas d’examens médicaux conventionnels.
L'ostéopathie pour l'adulte.retour
La démarche qui conduit une personne à consulter un ostéopathe est en premier lieu la douleur. La colonne vertébrale et les souffrances qu'elle génère, représentent la première cause de consultation en ostéopathie. Mais il n’y a pas que le mal de dos, le champ d'application de l'ostéopathie s'étend à d'autres motifs qui peuvent amener à consulter son ostéopathe.

Tout d’abord, l’ostéopathe peut être consulté à titre préventif, même s’il n’y a pas de douleurs, une à deux fois par an pour un bilan, en particulier après une maladie, une chute ou un accident.
À titre curatif : activités sportives, mauvaises postures au travail, stress, surmenage, fatigue, migraines, troubles du cycle menstruel et de la fertilité, etc., sont autant de facteurs favorisant l'apparition de gênes fonctionnelles qui empoisonnent votre quotidien.
L'ostéopathie sera alors une bonne alternative pouvant identifier et corriger l’origine de ces troubles et vous soulager de façon durable.

Cependant, n’oubliez pas que la médecine ostéopathique se veut complémentaire de la médecine conventionnelle et n'est en aucun cas un substitut. Aucun traitement médical en cours ne doit être interrompu lors d'un traitement ostéopathique. Votre médecin traitant et votre ostéopathe travaillent en partenariat afin de vous apporter le traitement le mieux adapté.

Quand consulter un ostéopathe ?

Les indications sont très nombreuses :

- Lors de troubles articulaires et musculaires : entorses, tendinites, douleurs articulaires, pubalgies, cervicalgies, torticolis, dorsalgies, lombalgies, lumbagos, costalgies, douleurs coccygiennes, certaines perturbations de l’articulé dentaire, douleurs liées au stress, toute douleur à la suite d'un traumatisme important (sportif, accident de la circulation, etc.).

- Lors de troubles digestifs: acidité gastrique, hernie hiatale, reflux gastro-oesophagien (RGO), flatulences, ballonnements, troubles hépato-biliaires, constipation, diarrhée, colite spasmodique, nausées, tensions nerveuses, etc.

- Lors de troubles ORL et pulmonaire : rhinites, sinusites chroniques, asthme, déséquilibres, vertiges, céphalées (maux de tête), migraines, acouphènes, troubles de la déglutition, etc.

- Lors de troubles génitaux-urinaires : suivi de grossesse, syndrome post-partum, énurésie, incontinence, règles irrégulières, troubles de la ménopause, douleurs fonctionnelles du petit bassin, dyspareunie (douleurs pendant les rapports sexuels), etc.

- Lors de troubles du système vasculaire : troubles circulatoires des membres inférieurs et supérieurs, congestions veineuses, hémorroïdes, oedèmes, suivi après chirurgie cardio-vasculaire, etc.

- Lors de troubles du système nerveux : sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales, névralgies faciales, névralgie d'Arnold, neuropathies diverses, etc.

- Lors de troubles neuro végétatifs : stress, angoisse, anxiété, états dépressifs, spasmophilie, irritabilité, troubles du sommeil, etc.

Confier sa santé à un ostéopathe ne dispense pas d’examens médicaux conventionnels.
L'ostéopathie pour le senior.retour
Le vieillissement normal peut se définir par une baisse progressive des capacités fonctionnelles et d’adaptation d’un organisme. Tout au long du vieillissement, il est de plus en plus difficile pour le sujet âgé de faire face avec succès au moindre déséquilibre (maladie, traumatisme, effort). La perception par les sens ainsi que la coordination des mouvements ont tendance à s’altérer. Ainsi, une personne vieillissante peut progressivement être privée de ses repères environnementaux, de la communication interpersonnelle et être exposée aux chutes, ce qui la contraint à la perte d’autonomie et à l’isolement, avec un retentissement non négligeable sur le plan psychologique et social.
Au fil des années, les ligaments perdent de leur élasticité, les cartilages s’usent et s’amincissent. Les gestes de la vie quotidienne peuvent devenir douloureux ou difficiles. La vigueur et l’endurance diminuent, la perte musculaire se fait sentir. L’apparition de douleurs diffuses tend à faire diminuer l’activité quotidienne.

L’ostéopathie aide la personne âgée à conserver le niveau d’activité destiné à préserver sa mobilité et sa santé. Bien vieillir, c’est être libre de ses mouvements. L’ostéopathe effectue un bilan lui permettant de s’assurer que les troubles relèvent bien de sa compétence. La prise en charge ostéopathique précoce et régulière permet au sénior de gagner en fonctionnalité en ayant une action sur la dimension physique de manière durable. De la même manière, le traitement ostéopathique, sans jamais forcer sur le mouvement normal de vos articulations, diminue fortement les douleurs ressenties sur le long terme et ainsi participe à l’amélioration de la qualité de vie et des soins. Le vieillissement de la population fait de la prise en charge de la personne âgée un défi majeur de santé publique dans lequel tous les professionnels de santé doivent s’investir.

Quand consulter un ostéopathe ?

Le senior peut consulter dans un but préventif et conservatoire :

- pour faire un bilan ostéopathique.
- en accompagnement de l’arrêt de l’activité professionnelle.
- avant de commencer ou reprendre une activité sportive.
- en complément de cure.

Mais également à titre curatif :

- après des entorses, faux mouvements, longue immobilisation, interventions chirurgicales, chutes sans lésions visibles sur une radiologie.
- après tout traumatisme.
- douleurs musculaires.
- douleurs d’origines vertébrales : cervicales, dorsales, lombaires ou coccygiennes.
- diminution ou perte de la mobilité articulaire.
- engourdissements des membres.
- certains types de névralgies (sciatalgie, cruralgie...).
- maux de tête, syndrome vertigineux.
- difficultés de locomotion.
- douleurs articulaires (genou, hanche, coude, poignet...).
- arthrose.
- douleurs plantaires.
- troubles du sommeil et baisse momentanée de la capacité intellectuelle.
- faiblesse de la vessie, du transit intestinal, de la prostate.
- troubles digestifs.

Confier sa santé à un ostéopathe ne dispense pas d’examens médicaux conventionnels.
L'ostéopathie pour la femme enceinte.retour
La femme enceinte subit des changements anatomiques et physiologiques importants pendant 9 mois. Ces modifications peuvent affecter le bon déroulement de la grossesse et de l’accouchement. De plus, l’accouchement peut être un évènement traumatisant pour la femme. Les forces exercées lors de l’expulsion de l’enfant peuvent forcer le bassin de la mère même lorsque tout se passe bien. Ainsi, la femme au cours de sa grossesse ou à la suite de son accouchement est sujette à des douleurs lombaires, des fausses sciatiques et des douleurs au bassin (coccyx, sacrum, pubis). Elle peut également ressentir un inconfort (ventre tendu, pesanteurs, etc.) mais aussi quelques fois une incontinence.

L'ostéopathie est une médecine complémentaire particulièrement adaptée pour maintenir un équilibre optimal et préserver la santé de la femme enceinte et de l’enfant. Durant la grossesse, l’ostéopathe rééquilibre l’organisme de la femme enceinte dans sa globalité en recréant de la mobilité entre les systèmes musculaires, organiques et osseux. Un travail débuté au plus tôt permettra de diminuer les obstacles mécaniques (bassin pas assez relâché, muscles contractés) que le bébé doit franchir pour voir le jour. Après la naissance, l’ostéopathe contrôle si certaines des structures sollicitées lors de l’accouchement peuvent engendrer des déséquilibres de la colonne lombaire suite à la péridurale, mais également au niveau du bassin et des organes (vessie, utérus, etc.). L’ostéopathie peut également aider la femme enceinte à mieux gérer son stress et sa fatigue, notamment en optimisant la fonction respiratoire.

Quand consulter un ostéopathe ?

La femme enceinte peut consulter pendant la grossesse :

- lors de maux de dos, de fausses sciatiques, de douleurs du pubis, du coccyx.
- en présence d'œdèmes, de douleurs de la sphère périnéale.
- en cas de nausées, de vomissements, de problèmes digestifs.
- lors de spasmes utérins, de contractions précoces.
- pour des troubles de la circulation (jambes lourdes).
- pour optimiser la fonction respiratoire.
- en cas de fatigue, de stress.
- pour préparer l’accouchement.

Mais également après l’accouchement :

- pour faire un bilan.
- suite à un accouchement long et difficile.
- lors de douleurs au bassin (coccyx, sacrum, pubis).
- en cas de douleurs lombaires, de fausses sciatiques, de douleurs pudendales.
- après une épisiotomie, une déchirure du plancher pelvien, une césarienne.
- en cas de fuites urinaires, d’incontinence anale.
- lors de douleurs pendant les rapports sexuels.
Confier sa santé à un ostéopathe ne dispense pas d’examens médicaux conventionnels. L’ostéopathe agit, en complément du gynécologue, de l’obstétricien, et de la sage-femme pour préparer un avenir serein.
Handicap et ostéopathie.retour
La survenue ou l’existence d’un handicap ou d’une maladie invalidante peut être à l’origine de différents types de douleurs pour lesquels le traitement habituel apporte peu de solutions. Face au handicap, qui peut se manifester sous différentes formes (déficiences mentales (trisomie 21), déficiences psychiques (autisme), déficiences motrices) et à différents degrés, l’objectif raisonnable est d'apporter un mieux-être à l'individu avec l'espoir d'un mieux-devenir.

Dans de tels cas, l’ostéopathie, si elle ne soigne pas la source du problème, est une aide précieuse. En effet, elle permet d’établir sur le plan fonctionnel, les meilleures conditions possibles pour aider l’organisme. Pour cela, l’ostéopathie rééquilibre chez les personnes porteuses d’un handicap les tensions pathologiques liées au handicap quel qu’il soit et libère du stress quotidien qui s’y rajoute. Souvent, le simple fait de recouvrer un meilleur potentiel permet des dépassements et des progrès inattendus. Les séances apportent ainsi une aide à l'évolution de ces personnes aussi bien dans leur développement psychique que dans leur confort physique, émotionnel et relationnel.
Pour finir, l’ostéopathie n’est, bien entendu, pas une méthode exclusive, mais doit s’inscrire dans un cadre thérapeutique faisant appel à tout ce qui peut aider l’individu à surmonter son handicap.

Confier sa santé à un ostéopathe ne dispense pas d’examens médicaux conventionnels.
L'ostéopathie pour le sportif.retour
Le sport est une pratique liée à l’activité corporelle. Le corps du sportif bouge, c’est un corps en mouvement qui inscrit dans sa chair l’émotion, l’action, le plaisir mais aussi la souffrance ainsi que de nombreuses contraintes. Pour le sportif occasionnel comme pour le sportif régulier, la pratique sportive peut produire des perturbations physiques et des douleurs gênantes.

L’ostéopathie œuvre sur le corps et le rend libre de ses mouvements afin que le sportif, en quête de « bonnes sensations », mobilise ses articulations avec aisance et contracte ses muscles avec justesse. Ainsi, l’ostéopathe agit tant pour favoriser la récupération d’une pathologie, pour prévenir les blessures, que pour améliorer les performances.

Quand consulter un ostéopathe ?

Le sportif peut consulter dans un but préventif :

- pour faire un bilan ostéopathique.
- pour préparer une épreuve sportive.
- pour optimiser ses capacités physiques.
- avant de démarrer une activité sportive ou une nouvelle saison.
- avant une pratique occasionnelle.
- après une pratique sportive intense.
- pour améliorer ses performances.

Mais également à titre curatif :

- après une entorse, un traumatisme, des déchirures ligamentaires.
- après une intervention chirurgicale.
- après des chutes sans lésions visibles sur une radiologie.
- pour des séquelles de fractures.
- pour rééquilibrer avec précision les axes articulaires perturbés par un choc.
- lors de douleurs articulaires.
- lors de douleurs tendino-musculaires (ex : tendinite, pubalgie).
- en cas de séquelles d’entorses ou d’interventions chirurgicales.
- lors d’un essoufflement à l’effort, de maux de têtes, de vertiges.
- lors de récupérations difficiles entre et après les épreuves.
- en cas de difficultés de concentration, de locomotion.

Confier sa santé à un ostéopathe ne dispense pas d’examens médicaux conventionnels.