La consultation dure de 45 minutes à 1 heure et se déroule en 3 temps
1/ L’anamnèse
Durant cet échange confidentiel autour d’un questionnaire, l’ostéopathe écoute les plaintes du patient, se renseigne sur ses antécédents médicaux et chirurgicaux ainsi que sur ses habitudes de vie et son contexte socio-psychologique.
Il prend également connaissance des différents examens para-cliniques en possession du patient (radiographies, scanner, IRM, analyses sanguines, par exemple).
Il prend ainsi en compte non seulement l’affection, mais également le patient dans son ensemble.
Lors de cette démarche, l’ostéopathe prend également soin d’exclure toutes les pathologies qui ne relèvent pas d’un traitement ostéopathique. S’il met en évidence ce type d’affection, il réfèrera le patient à son médecin généraliste ou au spécialiste compétent.
2/ L’examen clinique
L’ostéopathe pratique ensuite une démarche clinique spécifique à l’ostéopathie. Pour cela, il intègre à la fois les examens cliniques habituels et un ensemble de tests précis et conformes à l’examen ostéopathique.
Il évalue la qualité du mouvement et, grâce à la palpation, met en évidence toutes les restrictions de mobilité articulaire et tissulaire, y compris dans la sphère viscérale, qui justifient les plaintes du patient.
3/ Le traitement
L’ostéopathe choisit ensuite ses techniques thérapeutiques en fonction du cas du patient, du bilan ostéopathique, de sa pathologie, de son âge, de sa corpulence, de l’évolution du traitement, etc. Chaque patient bénéficie donc d’
un traitement adapté spécifiquement à son cas. Ce traitement est réévalué à chaque consultation grâce à une série de tests préalables.
Le traitement vise essentiellement à faire disparaître les restrictions de mobilité mises en évidence lors de l’examen clinique.
L’ostéopathe peut ainsi soulager le patient et lui permettre de retrouver un fonctionnement correct du niveau atteint et par-là même un fonctionnement global équilibré.
Enfin,
des conseils et des recommandations appropriés à vos besoins vous seront donnés afin de compléter le traitement et de prévenir d'autres troubles éventuels par la suite.
Une fois le diagnostic établi, il est utile d’envisager la façon dont le patient va être pris en charge. En effet, les techniques ostéopathiques seront différentes et adaptées aux circonstances.
Schématiquement, ces techniques appartiennent à
plusieurs champs de compétence qui demeurent indissociables pour un traitement complet du motif de consultation :
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une ostéopathie musculo-articulaire ou structurelle qui vise les articulations, les muscles et les ligaments. Le but étant de redonner de la mobilité aux structures qui n’en n’ont plus.
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une ostéopathie viscérale qui s’intéresse à la mobilité des organes internes (ex: estomac, foie, colon, intestin grêle, reins, poumons, etc.) afin de mieux connaître et traiter les différents troubles causés par celle-ci.
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une ostéopathie fasciale qui évalue et corrige les troubles de la dynamique des fascias qui sont des tissus corporels possédant une continuité avec le corps entier et transmettant des forces de tension à travers celui-ci. Ces tissus (ex : ligaments, aponévroses, etc.) relient les différentes structures corporelles les unes aux autres.
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une ostéopathie crânienne employée pour manœuvrer, par un contact fin et sensible des mains, les os et tissus du crâne afin d’améliorer le fonctionnement global du système crânio-sacré et des structures membranaires du corps.
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une ostéopathie somato-émotionnelle qui libère des tensions tissulaires liées à des chocs émotionnels vécus par le patient et qui sont à l’origine de troubles de santé.
Une médecine qui a l’ambition d’être globale n’est pas réalisable sans une approche dans des domaines apparemment différents, mais en fait liés, tels que :
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la posturologie qui met en évidence la position la plus naturelle pour que le patient se sente bien. Elle étudie les interactions entre les différents systèmes du corps humain et permet de savoir si le patient est capable de s’adapter.
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la nutrition qui agit pour la prévention et le traitement de nombreuses maladies en déterminant quels sont les aliments qui nous conviennent et ceux que nous devons éviter.
En ostéopathie, l’important est de rendre aux patients les moyens pour lutter contre leur déséquilibre en leur redonnant la fonction d’adaptation de l’organisme à son environnement, autrement dit : la santé.
Une fois le diagnostic établi, il est utile d’envisager la façon dont le patient va être pris en charge. En effet, les techniques ostéopathiques seront différentes et adaptées aux circonstances.
À la suite d’une séance d’ostéopathie, le corps du patient doit s’adapter et retrouver son équilibre. Une sensation de
fatigue est fréquente et normale. Les
résultats sont significatifs
quelques jours voire
quelques semaines après la consultation.
Durant les
2 ou 3 premiers jours suivants la consultation, il est possible que la plainte du patient persiste et même se projette à d’autres endroits du corps. Tout ceci est normal, cette réaction passagère signe l'adaptation du corps au traitement.
Au-delà de cette période, la douleur s’estompe et disparaît jusqu’à ce que le corps se stabilise dans un état qui sera le vrai résultat de la séance. Cela peut parfois prendre 2 ou 3 semaines, mais encore une fois ceci est propre à chaque individu. Si l’amélioration du motif de consultation n’a été que passagère, ou est incomplète, c’est le bon moment pour reprendre rendez-vous.
Le nombre de consultations dépend du motif pour lequel vient le patient, mais en général il faut compter
de 1 à 3 consultations. Lors du suivi d’un patient, il est conseillé d'espacer les séances de quelques semaines. Dans ces conditions, le patient peut attendre à garder un bénéfice durable de son traitement ostéopathique.